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Le nouveau gouvernement de Belgique, et plus particulièrement le Premier Ministre Alexander De Croo, a récemment fait part de ses projets. Parmi les dossiers figure la reconnaissance du bouddhisme comme étant une « assistance morale dans une perspective philosophique non confessionnelle ». Il s’agit là d’une formidable évolution, d’autant plus lorsque l’on sait que l’Union Bouddhique Belge (UBB) a déposé cette demande de reconnaissance en… 2006! Le point dans cet article.

Les enjeux d’une reconnaissance du bouddhisme en Belgique

Les bouddhistes de Belgique se réjouissent du programme évoqué par le nouveau Premier Ministre belge qui a déclaré son souhait de voir la reconnaissance de « l’Union Bouddhique Belge, en concertation avec les entités fédérées, comme une organisation qui fournit une assistance morale dans une perspective philosophique non confessionnelle ».

En effet, s’il est vrai qu’il existe une certaine forme de reconnaissance depuis 2008, les intentions du nouveau gouvernement permettraient d’ajouter le bouddhisme aux sept courants religieux et philosophiques actuellement reconnus et subventionnés en Belgique. Carlo Luyckx, le Président de l’UBB à laquelle appartiennent de nombreuses traditions bouddhistes comme la Soka Gakkai, indique à ce sujet que l’important «est que le bouddhisme soit mis sur le même pied que les autres cultes et confessions ».

Ce à quoi va contribuer cette reconnaissance

Si le gouvernement belge procède effectivement à la pleine reconnaissance du bouddhisme, ce dernier pourrait alors être enseigné dans les écoles. Des conseillers bouddhistes pourraient également intervenir au sein des prisons et des hôpitaux afin de partager entre autres leur savoir en matière de méditation.

Il est à noter que cette reconnaissance viendrait par ailleurs grandement faciliter les démarches administratives, notamment pour les lieux et temples de méditation. De même, cela permettrait à ces hauts lieux du bouddhisme de recevoir de véritables soutiens, y compris au niveau financier, de quoi contribuer à leur développement ainsi qu’à leur pérennité.